ATTENTION MICROBIOTE!


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Actuellement, nous assistons à une augmentation du nombre d’autismes, de TDHA, de troubles de l’attention, d’anxiété, de dépressions, de maladie de Crohn, cœliaque … Un véritable mal du siècle auquel la médecine doit faire face et apporter des solutions. La médication reste souvent insuffisante, mais grâce à des chercheurs une solution se profile : les intestins. En effet, les intestins seraient notre deuxième cerveau et seraient en lien avec la santé de ce dernier et de nombreuses maladies. L’état de notre microbiote, flore intestinale, pourrait influencer notre santé physique et mentale. Alors, comment l’entretenir?

                                           

Notre alimentation est cruciale.

«Nous sommes ce que nous mangeons», « Que ton alimentation soit ta première médecine » ces vieux proverbes sont encore plus vrai aujourd’hui. Les choix alimentaires ont une influence directe sur notre microbiote. Nous le savons tous, trop de sucre, de friture vont en effet favoriser des gaz et le développement de mauvaises bactéries, mais aussi avoir un impact sur notre humeur et celle de nos enfants. Alors question de mode? 

Aujourd’hui, le microbiote devient préoccupant.

Tout simplement parce que notre alimentation a évolué. Nous consommons plus de céréales, de protéines, de fritures au détriment des fruits et légumes. Et surtout plus: nos portions alimentaires, comme nos assiettes, ont augmenté de taille. Une situation a provoqué dans nos intestins une flore de putréfaction renfermant de nombreuses mauvaises bactéries qui mettent en péril notre santé et celle de notre microbiote. Alors que faire?
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Image associéeDes changements à opérer pour sauver notre microbiote.

Bien sûr, on peut faire l’autruche : ne rien changer ou la demi-autruche : prendre des probiotiques pour aider les bonnes bactéries à reprendre le dessus sans changer notre alimentation. Mais soyez sûr, les résultats seront décevants. En effet, il y a des changements à opérer pour être efficace selon le Dr David Perlmutter auteur de L’intestin au secours du cerveau.

Tout d’abord ce qu’il faut éviter
  1. Les antibiotiques. Je me souviens de «Les antibiotiques c’est pas automatique» qui a été un slogan d’une campagne en France pour sensibiliser les patients et médecins que toutes les affections ne nécessitent pas un traitement systématique. En effet, les patients étaient habitués et rassurés de prendre des antibiotiques donnés par leurs médecins dès que la fièvre persistait plus de trois jours. On comprend donc leur déception quand ils sortaient de chez le médecin sans prescription. Or, des études avaient prouvé que dans de nombreux cas ils ne sont pas nécessaires. Ces derniers sembleraient nuire plus à l’organisme en détruisant la flore intestinale.
  2. Les substances chimiques présentent dans notre environnement. Et là, je fais référence à mon billet de blogue du 17/03/2019. La résistance aux antibiotiques s’explique. Ce dernier explique que le triclosan présent dans les produits ménagers, cosmétiques, textiles… augmente notre résistance aux antibiotique. 
  3.  Les aliments riches en herbicides (RoundUp) et OGM. Les études montrent un lien entre la présence de glyphosate et l’intolérance au gluten et les maladies cœliaques. Alors, manger local et organique, c'est un moyen de se prémunir et privilégier les céréales biologiques.

Pour prioriser quoi?

  • Les aliments riches en probiotiques : kombucha, kefir, tempeh, choucroute, marinades. .Bref des aliments fermentés.
  •  Les aliments pauvres en glucides et riches en bonnes graisses. Il faut donc limiter les céréales et de glucides pour prioriser les viandes, poissons, volailles et légumes. 
  • Prendre des aliments riches en probiotiques qui nourrissent les bactéries de la flore intestinales : artichaut, asperge, banane, ail, poireaux, oignons, tomates.
  •  Boire de l’eau filtrée pour éviter que le chlore présent dans l’eau ne perturbe l’intestin.

Bref, il faut faire attention à ce qu’on mange.  Le mieux: manger de saison, local, diversifié. Comme le disait Steve Job à la fin de sa vie « prenez vos aliments comme des médicaments sinon vous prendrez des médicaments comme aliments.»


Références.
L’intestin au secours du cerveau, Dr David Perlmutter et Kristin Loberg, édition Marabout, février 2016. P211 à 229.







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